C'est long. Ce mois de novembre ne veut pas se terminer. Tous les matins, je dois puiser au plus profond de moi la volonté de me lever, de prendre mon petit déjeuner et d'enchaîner avec la première dilatation. Au début, je la démarrais à 8h30. Aujourd'hui, je dois lutter pour démarrer avant 9h. Je n'arrête pas de me dire qu'un jour je vais lâcher un juron, me retourner et finir ma nuit. Sauf qu'il ne faut pas qu'il y ait plus de 10h entre la première et la dernière dilatation d'après l'infirmière qui m'a dit ça avec l'index dressé. Et c'est pas rien quand une infirmière dresse un index. La dernière, je la commence à 21h30. Là, pas de souci de ponctualité. Et je la termine vers 22h45. Pas étonnant, alors, d'éprouver quelques difficultés à insérer Rocco le matin. J'y arrive, mais ça prend du temps. Et ça m'angoisse, que ça prenne du temps. Parce que j'ai pas envie d'avoir fait tout ça pour rien. Vraiment pas. Alors, je ...
Mes réflexions autour de la transidentité et de mes démarches de transition médicale, sociale, psychologique, étape par étape.