Je parle finalement assez peu de transidentité depuis quelques articles, et je m'en excuse. Mais cette phase est essentielle pour moi, puisque tout est lié. Je vais donc à nouveau parler de stress post traumatique. Quand on a subi un véritable trauma, il est essentiel que quelqu'un de confiance vous prenne dans ses bras, vous dise que "ça va aller", que vous avez le droit d'aller mal, de pleurer, de craquer, de vous laisser aller. D'être vous même. Il est primordial de se sentir rassuré, aimé, sécurisé. Dans mon cas, c'est l'inverse qui s'est produit. Ce qui est à la fois totalement logique et totalement illogique. C'est totalement logique parce que je n'étais pas en mesure de l'exprimer, de le verbaliser, de l'expliquer ou même de le montrer. C'est totalement illogique parce que... c'est ce qui aurait dû se produire, malgré tout. Ce n'est que bien plus tard qu'au collège, on a noté une attitude inquiéta...
Mes réflexions autour de la transidentité et de mes démarches de transition médicale, sociale, psychologique, étape par étape.