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Articles

Affichage des articles du novembre, 2020

Les médecins sont des autorités contestables

 Quand on entame une transition, on se retrouve très vite entouré d'un grand nombre de praticiens de santé, de généralistes, spécialistes, auxiliaires de santé etc Et il faut faire très attention. J'ai une licence de lettres modernes. J'ai toujours été nulle en maths, sciences physiques, sciences et vie de la terre... Alors, par principe, par logique, quand je me retrouve face à une personne qui a fait médecine qui affiche jusqu'à bac+12, je respecte et je m'incline. Qui je suis moi, pour remettre en question son diagnostic, son expertise, ses prescriptions, ses recommandations? Personne. Rien. Alors je hoche la tête et j'obtempère. Sauf que, sans même parler des médecins qui se succèdent sur les plateaux télés depuis janvier pour se contredire les uns les autres, mon expérience m'a démontré à plusieurs reprises à relativiser cette autorité. Il y a quelques années, dans une unité des troubles du sommeil, un médecin, avec sa blouse, qui en imposait avec son r...

Une maison inconfortable aux murs trop rapprochés

 Il y a une quinzaine de jours, j'ai passé une séance d'hypnothérapie, dans le but de me reconnecter à mes émotions. Il en faudra sans doute d'autres, pour remédier à un problème aussi ancien, aussi ancré, aussi complexe. Mais des choses ont bougé dans ma tête. Il m'est difficile de les définir, mais quelque chose en moi a changé. Une graine a été semée, et il convient donc d'attendre un peu avant de se prononcer. Et hier, il s'est passé un nouvel événement qui a eu un impact sur moi. Peut-être l'hypnose et cet événement ont-ils résonné en moi. Un ami m'a donné des nouvelles de celui que j'avais toujours considéré comme mon frère. On se connaît depuis le collège. Lui, c'était l'étranger dans cet établissement et cette petite ville, moi j'étais le bizarre, le tordu, le fou, le mou, le zombie, le fantôme. Une autre forme d'étranger. On a morflé, ça nous a rapprochés. Lui, c'était la passion, moi la raison. Il me secouait, je le modé...