Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du octobre, 2018

Difficiles relations sociales, trans et androgynie

Dès la réception de ce texto d'invitation, je l'ai pas sentie, cette "petite sauterie". Je ne pouvais pas décliner: les 40 ans d'un de mes meilleurs amis. Mais, d'emblée, je me suis projetée. La moitié au courant de ma transition et donc l'autre moitié, non. Entre les deux: beaucoup d'alcool et moi.  Et parmi les invités, un pote qui multiplie les "réflexions" déplacées, depuis mon coming out. Quand je lui ai expliqué pour ma transformation, au début, bonne réaction. Rien à redire. Et puis d'un coup: "C'est mon fantasme de me taper un trans". J'ai dû lui répondre un truc du genre "ben ça le restera..." La soirée suivante: "Quand t'auras fait ta vaginoplastie, faudra que je te mette un doigt, juste pour voir la différence avec un vrai vagin". Réponse: "Jamais tu me toucheras. Jamais." Bien sûr, c'était "pour rire". Puis, soirée suivante: "Je me demande si t...

"Du coup, je peux plus te demander de dire camion?"

Il me semble intéressant d'écrire un article sur mon coming out auprès de mon meilleur pote. Parce que ça a duré plusieurs heures. Parce que j'ai eu l'impression de discuter avec mon moi d'il y a quelques années. C'est pour ça que j'ai pris mon temps avant de lui expliquer. Je savais que ce serait compliqué à avaler pour lui. J'ai préparé le terrain, comme avec mes parents, en lui parlant de "transformation", sans plus. Il voulait que je développe, ça lui faisait peur, j'étais d'accord, mais pas par téléphone. Et il se trouve qu'on se voit assez peu. Parce que son état d'esprit, sa logique me dépriment, mais ce n'est pas le sujet. Il est musulman, je l'ai souvent entendu faire l'amalgame entre homosexualité et pédophilie. Et, même s'il n'a pas l'air de s'en rendre compte, il fait une fixette sur les gays. Voilà le contexte, pas franchement idéal. Mais c'est mon meilleur pote, depuis le co...