Je vais donc employer des euphémismes par pudeur et pour éviter de choquer. On ne sait jamais qui peut tomber sur ce blog. Depuis le début de ma transition hormonale, j'ai noté un léger souci de libido. Elle a quasi totalement disparu, à vrai dire. A priori, ce serait l'anti-androgènes qui serait en cause. Ça fait partie des effets secondaires, avec la dépression. Bien évidemment, ce n'est pas le but de ma transition. La libido, c'est un moteur, ça peut s'avérer utile, même si la plupart du temps, je ne m'en rends pas vraiment compte. C'est un peu comme de n'avoir jamais soif, à ceci près qu'on peut vivre sans sexe, pas sans boire. Cela dit, dans notre société, être asexuée, c'est mal vu. Comme tant de choses... Je me dis que trouver quelqu'un en étant trans, ça risque d'être très compliqué, mais alors sans ce moteur, et sans envie sexuelle... Je vends franchement pas du rêve. J'en ai donc parlé, à plusieurs reprises, aux deux médeci...
Mes réflexions autour de la transidentité et de mes démarches de transition médicale, sociale, psychologique, étape par étape.