Ça va être un peu du vrac, aujourd'hui, d'autant que je suis épuisée. Cette semaine s'avère particulièrement intense avec la fin de mon contrat, quatre rendez-vous avec des médecins différents et... le théâtre, ma bouffée d'oxygène, qui me déprime. J'ai donc signé une rupture conventionnelle. J'ai commencé ce boulot en janvier, enthousiaste, je le termine en décembre, crevée, au bord du burn out. Il y a de multiples raisons qui expliquent cette situation. Déjà, il aurait fallu, sinon me former, au moins m'encadrer, faire un point tous les mois pour m'expliquer ce qui ne va pas et comment l'améliorer. Sans ça, on est parti sur un quiproquo: eux, se sont dit que si je ne posais pas de question, c'est parce que ce boulot ne m'intéressait pas, et moi, je me suis dit que s'ils ne me disaient rien, c'est que ça leur convenait comme ça et que pour le reste, je finirais par apprendre, au fur et à mesure. Sauf que non. Je n'ai pas répondu...
Mes réflexions autour de la transidentité et de mes démarches de transition médicale, sociale, psychologique, étape par étape.