Quand je suis trop fatiguée pour bosser sur mes fictions ou pour lire, je reviens ici. Ou je joue à Angry birds. Ce qui revient à dire que mes articles sont un peu biaisés. Donc je suis encore crevée. Mais je m'en agace moins que par le passé. A longueur de journée, je me répète "t'es toujours en convalescence, c'est normal, tout va bien, soit patiente et compréhensive avec toi-même comme tu le serais avec une amie". Ca ne marche qu'à moitié, mais c'est déjà ça de pris. Parce que oui, il faut l'avoir en tête : cette convalescence implique une frustration constante. La douleur, au bout de trois semaines, elle devient tout à fait gérable. Mais on passe six heures par jour avec les dilatations/irrigations et huit heures à dormir, ou à essayer. Ca fait quatorze heures sur vingt-quatre d'indisponibilité. Il en reste dix, éclatées entre les quatre dilatations. Dans ces dix heures, il faut déduire le ménage et les repas. Il faut aussi déduire les coups de...
Mes réflexions autour de la transidentité et de mes démarches de transition médicale, sociale, psychologique, étape par étape.